
Post Malone et son style de concert unique Entre simplicité et le « bloke-core »
La tournée mondiale de Post Malone, intitulée If Y'all Weren't Here, I'd be crying, touche à sa fin. Après Taipei, Séoul, Tokyo et Hong Kong, les principales villes d’Australie et Nouvelle-Zélande accueilleront cette star de la rock-pop-country-star, qui a surpris par les textes d'un album extrêmement introspectif - mettant en lumière un Posty toujours vulnérable et ouvert à l'acceptation de ses difficultés - mais qui a également surpris par son style "concert". Il s'agit d'une nouveauté pour Malone, car ses "performances" sont habituellement épurées et uniformes : t-shirts simples, shorts ou jeans délabrés à la coupe régulière, aux pieds des Vans Slip On ou des Converse All Star. Posty a son propre uniforme, qu'il ne change que de temps en temps et dans des circonstances particulières.
Il y a bien sur d’autres preuves à l’appui, comme lorsqu'il a été photographié portant un maillot de l'Atlanta United FC lors de la tournée 'Beerbongs & Bentleys', ou encore pendant le livestream de son concert hommage à Nirvana, où il portait une robe à fleurs clairement inspirée de la tenue emblématique de Kurt Cobain. En dehors des concerts, il serait faux de dire que Post Malone a tendance à se ménager du point de vue de l'excentricité : combien de fois l'a-t-on vu en version cow-boy-chic entre costumes western et bottes pointues, entre clips musicaux et tapis rouges ? Ou encore son esthétique de trappeur entre chaînes et grillz à l'époque de Stoney ? Ou encore la section moins que sobre du clip de Saint Tropez ? Pour Malone, flexer ne pose aucun problème, mais il y a des moments et des moments.
Lors d'un concert, un événement sacré pour un musicien, Malone ressent le besoin de se dépouiller - presque littéralement - des vêtements qu'il porte dans la vie de tous les jours et d'en revêtir d'autres afin de communiquer avec son public d'une nouvelle manière. Lors des concerts, Post n'aime pas se faire voler la scène par des tenues de scène dignes des chorégraphies hollywoodiennes, il préfère les maillots de football et les patches, une forme de dévotion absolue pour ceux qui sont là pour en être témoins.