withYasmin Barbieri

«Je viens d’avoir 18 ans et ce que je vis aujourd’hui signifie que j’ai besoin de concilier études et travail, de pouvoir essayer de nouvelles choses et d’avoir l’occasion de vivre de nouvelles expériences», avant de poursuivre: «Les emplois d'aujourd'hui ont changé». De tout ce qui a été dit sur la génération Z, on n'a pas assez parlé de la conscience qu'ils ont du présent et de l'avenir. Et il ne s'agit pas seulement du réchauffement climatique, de la crise des valeurs au travail et du conflit générationnel, mais aussi de ce qu'ils veulent faire de leur présent et de leur avenir. En effet, on assiste actuellement à une réécriture du concept de culture, qui n'est pas défini par des individus, mais résulte d'un effort collectif, de la rencontre de plusieurs générations et de plusieurs cultures.
«J'ai commencé à utiliser TikTok plus ou moins en août 2021. Au début, tout était très aléatoire, il y avait une chanson que j'aimais beaucoup de Pop Smoke appelée Mood Swings, j'ai fait un Lip Sync, et j'ai continué à partir de là». Née le 24 mars 2005 à Marrakech, au Maroc, à l'âge de 6 ans, après avoir commencé à fréquenter une école américaine, Yasmin a déménagé d'abord en Sardaigne, puis en Émilie-Romagne, à Modène. «Mes plus beaux souvenirs d'enfance sont toujours liés à Marrakech, aux parfums et aux couleurs de la ville, mais aussi aux journées passées avec mes amis et ma famille».

J'ai trouvé une réponse à mes doutes, à la difficulté d'avoir autant de regards sur soi quand on est encore en train de se découvrir et de chercher sa place dans le monde. La réponse est que cela peut être très facile lorsque tous ces regards ne sont pas braqués sur vous parce que vous êtes trop occupé à mettre toute votre énergie dans votre propre créativité. «Je pense que "célèbre" est un grand mot, je ne pense pas que je puisse me qualifier ainsi. Ma relation avec mes amis est toujours la même et j'ai également eu l'occasion de faire de nouvelles connaissances là-bas. En ce qui concerne les enseignants, certains ne comprennent pas tout à fait ce que je fais, mais d'autres sont très intéressés et me posent souvent des questions. Je n'ai jamais eu l'impression d'être jugée, je peux donc dire que j'ai eu de la chance». Et les parents? «Je me sens très soutenue par ma famille. C'est vrai que c'est difficile à expliquer parce que c'est un nouveau travail, mais mes parents sont très curieux de ce que je fais et ils ont été ravis quand je leur ai dit que j'allais devenir ambassadrice adidas».